En file indienne ou côte à côte ou autrement dit en parallèle, nous étions deux représentants des vagabonds à étrenner les chemins de la Cubzaguaise en ce dimanche 6 mai à égale distance du pôle et de l'équateur à cheval sur le 45ème parallèle.

Les Endiablés avaient installé leur campement sur une prairie attenante du nouveau stade de St André de Cubzac pas encore en service.

  Go, go, go !!!

 Salut Lucien !!!

 Allez les grands, en rang deux par deux et donnez vous la main.

 Pas de vigne sans château et pas de château sans vigne.

  L'un des deux s'appelle Bastien et l'autre, je ne connais pas son prénom. L'un des deux a crevé mais je ne sais pas lequel. Ce qui est sûr, c'est qu'ils sont du club Vtt Jalle Evasion et qu'ils se débrouillent trés bien tout seul et en plus, je suis sûr que l'un des deux va laisser un commentaire pour éclaicir ma lanterne.

 Passage à St Laurent d'Arce sur l'espace dédié aux véhicules tout terrain (vélo, moto et voiture).

 Dominique, un copain de Véloxygène.

Anthony, les pieds encore au sec.

  Anthony, les pieds plus du tout secs.

 Dominique pédalant dans l'onde trouble.

 Sortie du site tout terrain.

 Vas-y Anthony, tu es presque au sommet de ton art et de la côte !!!

 L'entrée ou sortie des artistes vers le ravito.

 Belle table, n'est-il pas ?!!!

 Le jus de raisin du Château qui accueille le ravito: fameux !!!

 C'est dommage, mais il faut que je vous quitte ! Merci pour tout !

Pigeonnier sur une maison ancienne restaurée.

 Passage dans un magnifique site marécageux, paradis des pêcheurs à la ligne.

  Anthony roi de la mécanique !

Non, ce n'est pas le marais poitevin puisque nous avions décidé de ne faire que le circuit de 35 km.

 Iris des marais.

 Beurk, caca !!!

 Beurk et re-caca !!!

 Re-beurk et re-re-caca !!!

 Re-re-beurk....Euh non mais mmmmmmmm....que ça sent bon !!!!

 Sortie du marais par une vigoureuse ascension.

 L'église romane de Marcamps.

 Le portail de l'église.

 Marques de tâcherons.

Maison d'artiste à Marcamps.

 Belle descente zigzagante derrière l'église.

 Fleurs de bourrache.

 Le château Grand-Jour et le clocher de Prignac et Marcamps.

 Le château Grand-Jour XVIIIème.

 Pendant la pause des uns, la rando continue pour les autres.

Ancien moulin à vent transformé en pigeonnier.

     Gentil coquelicot, Mesdames.

Gentil coquelicot, nouveau.

Les deux tours isolées du château de Grissac (XVIIème) à Prignac et Marcamps.

 Le château de Grissac.

Dernière ligne droite avant le ravito.

 Joyeux accueil par des dames charmantes avec lesquelles j'ai discuté de deux anomalies au sujet de l'appellation de cette rando "La Cubzaguaise". Partant de la commune de St André de Cubzac je l'aurais appelé en toute logique "La Cubzacaise". De plus, pourquoi un U entre le G et le A alors que le son "ga" est déjà obtenu sans le U ??? Mystère et boule de gomme !!!

 Fleur de lin.

    Fleur de trèfle fourrager.

Bleuet.

C'est le côté féminin d"Anthony !!!

Ancien moulin à vent dominant la Dordogne.

 Anthony gravissant prudemment l'escalier de pierre du moulin.

Le photographe gravissant l'escalier de pierre sans les mains, étonnant non ?!!!

 Le ciel vu de l'intérieur du moulin.

 Qui l'eut cru, la encore première dame était peut être là dans ce moulin en ce jour d'élection !!!

 Le moulin, tel un horrible monstre, semble vouloir dévorer la borne en pierre.

 Au fond, la Dordogne, devant deux marcheuses courageuses et au milieu Anthony suant sang et haut pour gravir la côte sans faillir devant le photographe.

 Yes, de justesse mais sans faiblesse !!!

 Château de Lacaussade XVIème.

Château de Lacaussade et sa terrasse-jardin.

 Château de Bouilh (MH) édifié au XVIIIème par l'architecte Louis auteur du Grand Théatre de Bordeaux.

Château

 Château de Bouilh.

Château de Bouilh. 

 Allez la plaque, je te plaque car c'est la fin de la rando !

Le repas d'après rando.

 Les beaux verres rouges sont des verres réutilisables sérigraphiés du logo des Endiablés. A l'arrivée chaque participant se voyait remettre un bouteille de rosé du cru que l'on aperçoit au second plan sur la table. Pour les remercier de leur accueil chaleureux au 2ème ravito, nous avons offert une barquette de fraises aux joyeuses dames qui le tenaient.

Petite visite autour du patrimoine local.

-:-:-:-:-:-:-:-

  L'église Saint Félix de Cazelles à Prignac et Marcamps. Elle fut démolie en 1870 et il ne subsiste que l'abside transformée en caveau funéraire.

 Façade de l'église Saint Félix.

 Vue arrière de l'église Saint Félix.

 Ancienne carrière de pierre de Prignac et Marcamps. Réputée pour sa dureté, la pierre de Marcamps a été utilisée pour entre autre construire le Grand Théatre de Bordeaux, le palais de la Bourse et la gare Saint Jean.

 Au second plan, la silhouette gracile d'Anthony !!!

  Fin de carrière en fond de carrière pour cette 404 Peugeot.

 Fin de carrière en fond de carrière pour cette Aronde Elysée alors que quelqu'un la commence à l'Elysée justement !!!

 Ancien lavoir à Cazelles.

 Ici repose Anthony sur le 45ème parallèle !!! Il y fait face à l'équateur et il tourne le dos au pôle.

(colline de Montalon à St André de Cubzac).

Beaux panoramas, variétés des paysages, soleil généreux, accueil chaleureux et belles prestations de la part des Endiablés, tout était réuni pour passer une bien agréable matinée. Merci aux Endiablais du Cubzaguais pour cette belle organisation.

La passion du vtt bien sûr, passion qui nous habite nous les vagabonds et qui nous pousse à user nos crampons vers des contrées qui nous sont inconnues. Dimanche dernier, c'est à Bazac en Charente que huit vagabonds ont débarqué pour découvrir la "16210 rando nature" organisée par le comité des fêtes de ce petit village.

 Toutes les Charentes ne sont pas maritimes, alors à défaut de poisson d'avril sur la plaque, c'est l'escargot d'avril qui y est représenté et il faut savoir, que dans ce département, non seulement l'escargot pédale (les cagouilles de Baignes), mais en plus il vole !!! Surprenant non !!!

Après la cagouille déjà citée, voici une autre spécialité de la Charente, le "caoua-cocotte-minute" servi à la louche avec quatre-quart et tartine confiture.

Voici une première fournée de vagabonds avec Jany, Anthony, Chaton, Jéjé, Kiki et Patrick.

 Dans la première fournée, ils manquaient deux vagabonds, eh bien les voici les voilà avec Bertrand à gauche et Eric de bruges accroupi.

 7h57, il est temps de prendre le départ, ça nous démange !

 Bertrand déjà en tête de gondole mais ce sont les autres, derrière, qui rament pour le rattrapper. Pas de doute, c'est parti pour tout le monde !

 Le soleil assez bas au dessus de l'horizon et un petit vent frisquet ne décide pas encore le vttiste lambda à abandonner le maillot à manches longues pour une tenue plus légère. Par contre, les shorts sont de nouveau de sortie, c'est bon signe !

  Plus nous avançons, plus le panorama s'élargit avec des champs labourés, d'autres couverts de verdure, un paysage vallonné parsemé de bosquets et d'arbres isolés, de clochers surgissants de petits bourg anciens et de jolis manoirs entourés de parcs paysagés.

  L'ombre du photographe toujours présente pour saisir ses camarades dans l'action de loin ou.....

 ........ de trés prés !

  Les silhouettes vagabondes se détachent distinctement sur le clair azur du matin charentais.

 Bon, voyons, nous sommes, nous sommes......

........Ah voilà, nous sommes à Les Essards qui vient du vieux français "essarter", c'est à dire "défricher". Les Essards est un village de 200 âmes dont l'activité principale est l'agriculture (vignes et céréales plus élevage bovin, ovin et porcin). Ici, sur la photo, l'église du village datant du XIIème siècle. 

Anthony à la manoeuvre devant un vieux puit au centre du village.

 Sur une petite route de campagne, prés d'une ferme, du matériel agricole et un immense panorama embrumé.

 Encore un vieux puit qui ressemble comme deux gouttes d'eau au précédent. On peut penser, sans trop se tromper, que ce genre de puit couvert est typique de cette région.

 Ce qui nous console dans les montées, c'est qu'avant la montée il y avait une descente et qu'aprés, il y en a une autre ! Ce raisonnement est plaisant mais pas tout à fait juste car pour une descente, il y a aussi une montée avant et une autre après et là, c'est beaucoup moins plaisant !!!

 Deuxième témoin de l'arrivée du printemps après les jonquilles, les primevères éclatantes de fraicheur dans leur robe jaune pâle et jaune.

    La pervenche de couleur bleue mauve, fleur des talus par excellence, prise en infusion arrête le lait des femmes au moment du sevrage et ses feuilles sont utilisées contre les saignements de nez et pour stopper le sang des petites plaies.

 Allez, encore une petite montée pour se mettre en appétit avant .....

 .......le premier ravito (8h54).

  Arrivée au ravito de son excellence le président des Déjantés du coteau, Patrice dit "Spez".

  Arrivée également du duo père et fils, Bernard et Ben, nouveaux champions de Gironde en tandem. Bravo messieurs !!!

 Devant un arbre majestueux, son excellence Spez et son garde du corps Bruno !

 Une traitresse épine d'acacia a stoppé dans son élan le photographe qui en trois coups de démonte-pneu est reparti de plus belle ! Allez Anthony, on y va !!!

Paysage du sud Charente.

La bourage et pâturage sont les ........

........deux mamelles de la France, disait.......

 .......Sully, ministre d'Henri IV. Si c'est vrai pour la France d'alors, ça semble être encore le cas pour la Charente d'aujourd'hui.

 Fleurs de Coucou ou primevères médicinales.

 Des champs, des champs et encore des champs.

En vert et bleu, c'est la Charente printanière.

 Par endroit, la campagne émerge à peine de la brume matinale.

 Et un puit ancien, un !!!

Dans ce petit coin de Charente, de nombreux itinéraires cyclables sont proposés aux touristes.

 Fléchage FFC omniprésent sur les sentiers autour de Bazac.

 Encore un !!!

Silos à maïs. Le cube vert est un excellent point de repaire car il se voit de loin.

Nous approchons du vieux village de Saint Martial.

 Arrivée à Saint Martial, village de 145 habitants. A droite, son église XI et XIIème siècle, à gauche, un monospace début XXIème, lieu du deuxième ravito !!!

     Un des quelques modillons sculptés qui ornent les murs de l'abside sous la corniche du toit de l'église.

 Ancienne ferme restaurée dans le bourg de Saint Martial.

 Au coeur du village, le château de St Martial, XVème siècle.

 La tour ruinée du château et le logis et ses fenêtres à meneaux.

 La curiosité est un vilain défaut, Anthony !!!

  Se servir d'un vtt comme d'une échelle comporte quelques risques !

    Retour au milieu des paysages agricoles charentais.

 Bref passage dans un des rares petits bois de cette région.

   Anthony au spectacle devant un panorama genre puzzle avec différentes pièces: pièces champs labourés, pièces forêts, pièces champs cultivés, pièces ciel bleu, pièces fermes, maisons et châteaux etc, etc.......

  Séquence contemplation !

  Séquence ascension !

 Dans les sous-bois animés par le chant des coucous. Je vais essayer de reproduire cette ambiance sonore faute de bande-son sur les photos: cou-cou, cou-cou, cou-cou !.......

Deux photos dans le même bois c'est exceptionnel tellement ils sont réduits en surface !

  Un "Gazé" (papillon blanc) en train de butiner une cardamine des prés blanche.

 Toujours une cardamine des prés mais en version bleue-mauve. Elle existe aussi en couleur rose-lilas.

 Arrivée dans le bourg de Saint Quentin de Chalais avec son église XI/XIIème siècle classée monument historique.

  L'abside de l'église en cul-de-four ornée sous la corniche d'un bel alignement de modillons sculptés.

  Trois exemples de modillons sculptés de l'église de St Quentin.

 Non Anthony, cette échelle ne mène pas au paradis mais seulement au clocher !!!

 Cette montée non plus ne mène pas au paradis mais c'est l'enfer de devoir en faire l'ascension en vtt !!!

 Jolie ferme, n'est-ce pas ?

 Château de Bellevue,XVIIème siècle, sur la commune de Saint Avit. D'après la plaque sur le portail, ce château appartiendrait à une société des émirats.

La cloche fixée sur l'un des pilier du portail serait véritablement une cloche remontée de l'épave du Titanic !

 Fleurs de Pulmonaire.

Epave d'une Dauphine Renault abandonnée dans une ancienne carrière de pierre.

 12h34, l'arrivée approche.

 A la vôtre, à la nôtre ! De la part de Gigi, Jany, Anthony, Jéjé et.....

 ........Eric de Bruges. Nous avons partagé, tous les cinq, un agréable pique-nique sous un doux soleil printanier. Après le café, Anthony et Eric sont allés vagabonder dans Bazac à la découverte de son patrimoine et vous invite à les suivre sur les petites routes de campagne.

 L'église Saint Martin de Bazac du XIIème siècle et son clocher carré.

Maison ancienne dans le centre du bourg.

 Vieux puit typique devant l'église.

 Croix de pierre au lieu-dit Chamberlame.

Ancienne et imposante minoterie sur le cours de la Dronne. 

Bazac est une petite commune de 171 habirants située à l'extrème sud du département de la Charente. Elle est traversée par la Dronne et son affluent la Tude. Ses activités son principalement agricoles avec la culture de la vigne, des arbres fruitiers, l'élevage bovin et porcin. Une minoterie est encore en activité pour la fabrication d'aliments pour le bétail.

  Chez les vagabonds, nous nous réjouissons toujours de pouvoir faire une escapade dans les deux Charentes pour leurs randos vtt bon marché avec des ravitos originaux et copieux, un bon accueil, de jolis paysages et des villages et hameaux pittoresques. A Bazac, nous avons retrouvé ces ingrédients. Le parcours était certes trés roulant, sur de larges sentiers ou de petites routes campagnardes, mais à chaque virage ou sommet d'une côte, nous découvrions un nouveau et magnifique panorama, nous traversions un joli village ou un bel hameau et leurs églises, puits et lavoirs, châteaux etc, etc........

Pour tout cela, nous remercions les bénévoles du comité des fêtes de Bazac pour cette belle matinée lumineuse.

Ca devait être une rencontre vagabondo-meunière et, surprise, heureuse surprise, des déjantés ainsi que Dominique du raid de l'Isle et un de ses camarades sont venus se joindre à la joyeuse équipée. Mais avant de s'aventurer sur les coteaux de Saint Pey, les meuniers nous accueillaient chaleureusement avec un p'tit déj. bien copieux pour réjouir nos estomacs et nos esprits.

 Le parking de la mairie de St Pey s'anime en ce dimanche matin, certains arrivent à bord de leurs véhicules pendant que d'autres en descendent, que quelques-uns délivrent leurs vtts du porte-vélo et que premiers arrivés rééquipent leurs montures.

Seb et Jéjé affairés à reconstituer le puzzle de quatre vtts en pièces détachées.

C'est un scoop, c'est inédit, c'est nouveau, c'est l'éxécution d'une "tortue" dans le coffre d'un break à l'arrêt !!!

 Café, chocolat, thé, croissants, y'en avait pour tous et pour tout les goûts dans le petites salles des assos. de la mairie de St Pey.

 Dominique et Patou, en maitres de cérémonie et des lieux, accueillent un à un leurs invités.

Belle brochette de 24 joyeux vttistes dont 10 vagabonds heureux de revoir leurs amis de la Roue des Moulins et des Déjantés des Coteaux.

 En montant par la départementale vers la colline de l'église des templiers de St Pey, on aperçoit, l'entrée d'un souterrain-refuge creusé par l'homme à une époque où les populations locales cherchaient à se protéger des pillages et des raids meurtriers des vikings arrivant par la Dordogne.

 Par la suite, ce souterrain a servi de lieu de stockage puis malheureusement, comme de nombreuses cavités de ce type, comme lieu de dépot d'ordures.

 Au milieu des branchages des bouteilles de vin de vieilles caisses de bois et carton, il y a plusieurs carcasses d'anciens vélos de marques aujourd'hui disparues.

    Parmi tout ces vieux vélos, un avait encore sa plaque de cadre de la marque "captivante" qui fabriquait des vélos à Dôle dans le Jura.

  Exemple de bicyclette "captivante" en parfait état.

 Joli pédalier d'une bicyclette "captivante".

Petite astuce sur le boitier de pédalier, un graisseur pour lubrifier le cages à billes sans démonter  l'ensemble.

 Belle demeure à la sortie du bourg de St Pey.

Alex en tête, le groupe avance sur le plateau au dessus de St Pey aprés avoir démarré à 10 mètres d'altitude, il roule maintenant à plus de 90 mètres d'altitude.

9h30, le moulin de Tuscat, restauré et aménagé en habitation.

 Le moulin de Tuscat sur son promontoire artificiel.

 Panorama autour du moulin.

 Mini bouchon avant une descente un peu "hard".

 Eric (pas le photographe) aux prises avec des feuillages envahissants.

 Comme Seb, nous avons tous un penchant pour les descentes.

 Chaton en mauvaise posture après une sortie de single.

Seb et Kiki délivrent la jambe de Chaton de son Sobre qui la retenait prisonnière.

 Proche des lieux de la chute de Chaton, le souterrain-refuge de Bérie, creusé dans un calcaire tendre et friable. Ce souterrain, en mauvais état suite à plusieurs effondrements dû a la fragilité de la roche, a certainement été abandonné au Xème ou XIème siècle. De nombreux tessons de poterie antérieurs à son abandon ont été découvert ainsi qu'une lampe à huile en fer âgée donc de plus de mille ans.

 Vue depuis l'intérieur du souterrain où avaient été aménagé des niches pour les lampes à huiles, des encoches pour recevoir des étagères pour stocker de la nourriture ainsi que des trous de ventilation au plafond pour permettre la circulation de l'air.

Paysage autour de ce souterrain au lieu-dit Bérie.

 Regroupement des effectifs avec, pour le moment, aucune perte de signalée.

 panorama vers la vallée de l'Escouach et son ouverture sur la vallée de la Dordogne.

 Deux jours avant le printemps, de nombreuses fleurs sauvages apparaissent, ici, la Ficaire appelée également herbe aux hémorroïdes ou Petite Chélidoine. C'est une plante qui n'est pas sans danger puisqu'elle contient des substances vénéneuses.

Autrefois, on utilisait ces feuilles pour combattre le scorbut, à cause de leur richesse en vitamine C. On l'utilisait aussi contre les hémorroïdes. Elle possède des propriétés analgésiques et anti-inflammatoires.

    9h51, passage devant le château de Lalène et de son pigeonnier.

 Pause aux abords du château de Vaure.

    Mika le complètement déjanté, tente de pousser dans le ravin le photographe perché sur la murette. Le "RAID" n'a pas eu à intervenir devant le renoncement du funeste individu dissuadé par ces camarades !!!

  Panorama depuis l'autre versant sur la vallée de l'Escouach.

 Patou, le grand sachem de la tribu des Meuniers.

Si Bertrand en pince pour les descentes, il a une vraie inclination pour les grimpettes bien pénibles.

  Après le grand sachem des Meuniers, voici notre grand mâle dominant à nous les vagabonds.

J'attend, tu attends, il attend, nous attendons, vous attendez, ile attendent mais quoi ?!!! de repartir bien sûr !

 Bon alors ! On bouge !!!

 Le printemps arrive !!!

    10h30, passage au moulin de la Houze sur la gamage.

  10h40, arrivée à Mérignas

    Cyril, à Mérignas, tâte de la tétine pour étancher sa soif.

  Chaton prêt à aider le vieux matou pour que celui-ci parvienne au sommet de la déclivité.

 C'est un Eric, il n'a donc besoin de personne pour briller dans la difficulté !!!

 Julien décroche la timbale sur son magnifique Bianchi tricolore.

 Dans les bois de Mérignas, sur les chemins détrempés par les pluies nocturnes, chacun essaie de progresser sans déraper.

 Y'a pas à dire, les distances de sécurité sont diablement respectées sur cette partie du parcours.

 Les vagabonds à pied ?!!! Allons messieurs, un peu de panache, remontez sur vos machines !!!

Une pause, même brève, ça ne se refuse pas !

 Après la pause, toujours et encore la pause.

Après une pause, il faut rouler un petit peu pour avoir droit à une autre........

.........Pause !

 Tout le monde s'attend, s'attend à quoi ? on ne le saura jamais !

  Au printemps, les violettes embaument les sous-bois mais elles ont aussi de nombreuses utilisations en phytothérapie, en parfumerie et en cuisine.

  11h20, facétieusement, Didier ramasse des mottes de boue pour les lancer sur ses malheureux camarades.

 11h21, Eric reçoit sur son casque un projectile boueux lancé par Didier.

 La longue montée vers le sommet du plateau est pénible car glissante. Ce plateau qui culmine à 96 mètres domine à la fois les vallées de la Gamage au sud et celle de la Dordogne au nord. Le plateau qui forme un oppidum à son extrémité ouest au dessus du village de Sainte Florence, a de tout temps était occupé par l'homme et ce, depuis la préhistoire.

  La Pulmonaire est une plante trés saine exempte de maladies et de prédateurs. Ses fleurs vont du rose au violet en passant par le bleu. Ses feuilles peuvent être consommées crues en salade ou cuites à la vapeur puis assaisonnées. Utilisée en médecine, elle possède de vraies propriétés: elle est prise en tisane pour combattre les inflammations des bronches.

 Sur ce plateau, entre les rangs de vignes, un parterre rarissime de tulipes sauvages qui sont en voie de disparitions. Elles ont été ramenées du Moyen Orient par les romains, voici 2000 ans, leurs bulbes pris dans les racines de ceps de vignes que ces romains ont plantées dans notre région.

  Ces tulipes aux pétales rouges vifs, au coeur noir avec un liseré jaune, sont des tulipes agenensis. Elles sont nommées ainsi parce que les principales stations de cette fleur sont situées en Lot et Garonne.

Sortie de route pour Dominique, la roue des moulins aurait-elle dérapé sur la pente glissante ?!!!

 Pas de problème par contre pour Seb qui lui au moins sait viser juste !!!

 Qui-qui sait aussi viser juste ?!!! Eh bien la réponse est dans la question, c'est kiki bien sûr !!!

 Chez les vagabonds, voilà ce qui arrive quand on pose son vtt quelque part, il y a toujours un vagabond farceur pour le déposer plus loin, l'accrocher à une branche d'arbre ou comme dans le cas présent le suspendre dans les fils de fer de la vigne. Au passage, je signale que ce vtt est celui utiliser pour cette sortie par le photographe car le sien était indisponible et c'est Seb qui gentiment lui a prêté celui-là, qu'il en soit remercié.

 Avant de quitter ce haut plateau de St Pey, voici l'entrée de la grotte de Grand Vigne au dessus de laquelle nous sommes passés et qui fut occupée à l'âge de fer entre le VIIème et le IIIème siècle avant Jésus Christ.

 Vue de l'intérieur de cette grotte encombré de gravats créés par des effondrements successifs du plafond.

L'entrée de la grotte depuis l'intérieur. Non loin de là et sur le même niveau de la pente mais sur le territoire de la commune voisine de Sainte Florence, se trouve.........

 .......un habitat troglodytique creusé dans le banc calcaire sur le versant sud du plateau.

 L'intérieur de cet habitat est éclairé par une fenêtre et dispose d'une cheminée en état de marche dans laquelle est encore suspendue une vieille crémaillère toute rouillée.

 Dans un coin de la salle, des bancs ont été creusés dans le calcaire.

 A l'extérieur de cet habitat , on peut observer sur la paroi rocheuse des bas-reliefs sculptés représentant un énorme croissant horizontal, divers symboles et un personnage debout de face.

Façade de l'habitat troglodytique.

 Au milieu de ce haut plateau, les vestiges d'un ancien moulin à vent.

 A l'extrémité ouest de ce haut plateau, un autre moulin à vent en meilleur état, sur son promontoire artificiel. A l'intérieur on peut encore voir l'escalier circulaire ainsi que des vestiges du mécanisme de bois et de métal.

 Sur la paroi extérieure et sur tout son contour, on peut voir des anneaux de pierre qui devaient servir à attacher les animaux de portage.

11h40, de retour à St Pey, c'est le temps du grand lavage de nos montures.

 Et que ça brille !!!

 Et que ça soit plus blanc que blanc !!!

 Attention Alan ! C'est ton vtt qu'il faut laver, pas le photographe !!!

 Ah ben ça, c'est du pur wheeling by l'ami Alex ! Chapeau bonhomme !!!

  Avec Alex, Julien s'y met, les acrobates à vtt sont de sortie dans le bourg de St Pey !!!

    Va s'y Juju, tu nous éblouis !!!

    Après l'effort, le réconfort et avec les Meuniers, le réconfort c'est du sérieux !!!

 Sandwichs saucisse ou ventrèche, rouge, rosé, p'tite mousse, tout va pour le mieux dans la république de la Roue des Moulins !!!

 Lavés, peignés, pomponnés, nos deux jeunes amis Alex et Alan sont de retour pour participer au débriefing gourmand.

 De Dominique à Alan en passant par Patou, Guylaine, Eric et Alex sans oublier Julien qui n'est pas sur la photo, voici la fine et sympathique équipe de la Roue des Moulins qui nous a accueilli de la meilleure façon et concocté une belle sortie à travers les coteaux du Saint Peyais.

Grand, grand merci à tous les Meuniers petits et grands pour cette remarquable virée autour de Saint Pey de Castets. Nous avons beaucoup apprécié de vagabonder en votre aimable compagnie et à trés vite sur les chemins comme à Maurens en ce dimanche 25 mars !

                                          Les vagabonds reconnaissants.

L'inflation est partout, partis pour faire 35 km, nous en avons fait en réalité 42 en suivant scrupuleusement le balisage du circuit. Cette différence porte à croire que le kilomètre pouillacais fait en vérité 1200 mètres de long, ce qui nous donne une augmentation de 20% par rapport à l'année dernière, sans renchérissement du tarif d'inscription soient 7 km de parcours en plus totalement gratuit !!!

On appelle ça de la générosité et les Oranges Mécaniques n'en manquent pas!

Café, thé, chocolat, madeleines et quatre-quart, tout y est pour bien démarrer la matinée.

 Vidéo-projection et albums photos des précédentes éditions, grand panneau pour nous rappeler leur organisation du mois d'août prochain et bien sûr des tables d'inscriptions efficaces, tout ça semble bien rodé, c'est de l'organisation made in Oranges Mécaniques !

 Côté info, c'est clair, net et précis.

  Le sourire du matin vous est offert par nos camarades de Véloxygène ! Merci messieurs !

Les effectifs vagabonts grossissent avec l'arrivée d'Antoine, Nelly et Cyril. Nous serons 9 en tout sur cette rando en comptant Olivelevert.

 Deux mois d'hibernation, ça laisse des traces ! N'est-ce pas Anthony ?!!!

 Le groupe de choc des chercheurs sachant chercher sans chipoter et en chanson les chichis chauds sur les chemins champêtres de Charente Maritime.

 Et c'est parti mon kiki !!!

    Plouf, plouf !

Ams, tram, gram

Pic et pic et colégram

Bour et bour et ratatam

Ams, tram, gram

Ca tombe sur la flèche rouge, alors nous ferons les 35 km.

 Montée dans les brumes d'un matin charentais.

  Nelly reviens, Né-elly reviens

Nelly reviens parmi les tiens

Du haut de ton vtt, indique-nous le chemin

Toi qui le connais bien.

    9h12, La brume couvre encore d'un voile cotonneux les collines charentaises.

 Puit typique dans un vieux hameau.

 A taaaable !!!  Faudra attendre encore avant d'entendre cette douce invitation !

C'est une provocation cette table sans rien dessus !!!

 Bien joué Jéjé !!!

 Va s'y Anthony, t'en viendras à bout de la boue !!!

 Allez Bruno, c'est dans la poche !!!

C'est tout bon Olive, toi aussi tu t'en sortiras !!!

 Allez les gars, envoyez du bois !!!

 Voilà enfin le premier ravito prés d'un moulin à vent en ruine.

 Des vtts, encore des vtts, toujours des vtts !!! Des vttistes .......etc,etc......

 Beaucoup d'assiettes vides, c'est que les voraces tout terrains sont passés par là !!!

 A la tienne, Nelly !

 Si tu n'arrives pas à t'endormir, compte les vttistes et le sommeil viendra !

 Les grands espaces charentais.

 Allez Jany, montre leur, que nous les vieux-jeunes on en a encore sous la pédale !

 Allez Jéjé, prouve-toi que tu peux encore servir à quelque chose !!!

 Quand le vagabond chemine

D'ordinaire il est d'humeur badine

Mais quelque chose le turlupine

Car par-delà les collines

Point d'effluves ne viennent lui chatouiller les narines

Même pas celles de chichis bien chauds et ça, ça le chagrine.

 Aaaah caca, beurk !!!

 Les vagabonds toujours sur le pont, ici, celui au dessus de la Seugne, la rivière locale.

"Venez à moi, pauvres pêcheurs"

Oui bon, mais en attendant Cyril, remet tes mains sur ton cintre sinon c'est toi que l'on va repêcher à la petite cuillère !!!

 Cool Raoul, relax Max !!!

 Jany envers et contre-jour !

Bon, voilà, descendre c'est fait, reste maintenant le plus dur à faire, faut remonter.

Vindiou! Elle est raide celle là !!!

 Moteur s'abstenir !!!

 Bonne idée que de peindre en noir les singles, on les voit mieux !

 Outch! C'était moins une !

 Allez, pousse fort Anthony, ça va le faire !!!

 Pause! Appuyer sur la touche "lecture" pour redémarrer.

  J'aime bien me positionner prés d'un arbre penché, ainsi chacun s'incline respectueusement en passant devant moi !

  Après l'infâme margouillis que voilà.........

 .......Voici LE ravito chichi attendu, chichi espéré !!!

Et voici le grand chef ès chichi à l'oeuvre.

 La gloutonnerie des vttistes a provoqué une rupture de stock de chichis au grand désarroi des vagabonds. C'est certainement là, la rançon du succès. Pour satisfaire le plus de monde possible, la gentille et souriante dame coupe les chichis en deux sous nos regards avides. Il faut dire que nous les avons au moins trois fois dévoré des yeux avant d'en avaler un pour de bon !!!

 Le regard d'Anthony suffit pour comprendre dans quel état d'esprit nous nous trouvons en présence de chichis. Nous sommes quasiment incontrôlables !!!

    La 3ème tournée arrive, on ne s'en lasse pas !!!

  Salut l'ami Bruno ! pour ceux qui ne le connaissent pas encore, Bruno est un joyeux déjanté.

 Repus ou presque, nous nous apprêtons à repartir.

 C'est reparti mais sans Nelly, Antoine et Anthony qui eux rentrent par la route.

 Maintenant, il faut prouver que nous ne sommes pas des chichiteux !!!

 Petit étang.

  Place, place ! Jéjé déboule !!!

  Il résiste, il résiste le vétéran !!!

 L'eau, la terre et le ciel.

 Passerelle moquettée de bleu.

  Rencontre du troisième type !!!

 11h51, traversée de prairie.

    Ca un air de déjà vu et pourtant ne nous sommes pas à Chamadelle ni à Baignes mais bien à Pouillac.

Ca patauge joyeusement ou presque !

Va s'y Bruno, lance toi !

 Bravo Bruno, tu ne descends pas plus vite que ton ombre mais bravo quand même !

 C'est par là, un point c'est tout !!!

 Les rescapés arrivent au troisième ravito et se rassasient.

 Consternation ! Alors que nos compteurs nous indiquent que nous avons presque parcouru la totalité des 35 km, nous apprenons qu'il reste au moins 7 km à couvrir !

  Petite grimpette agréable alors qu'un rayon de soleil vient réchauffer nos carcasses.

  A travers les labours

Nous pédalons toujours

Pour atteindre sans détour

La fin du parcours

A Pouillac, au coeur du bourg.

 Ici, nous inaugurons une nouvelle partie du circuit avec un single qui serpente au milieu d'un bel environnement naturel en franchissant plusieurs fois un petit ruisseau sur des passerelles flambant neuves.

 Petite cascade au dessus d'un vieux pont sur un site qui a dû accueillir autrefois un moulin à eau aujourd'hui disparu.

  Sur ce plateau, nous ou plutôt je ne suis plus bien loin de l'arrivée. J'ai remplacé "nous" par "je" car à ce moment précis je dois être le seul vagabond à rouler encore sur le circuit initial, un texto m'ayant informé que le reste du groupe mis à part Bruno, rejoignait Pouillac par la route. Bruno lui, doit avoir déjà rejoint l'arrivée car il m'était passé devant alors que je coulais un bronze d'un poids respectable !!!

 Tiens! Des maillots qui ne me sont pas inconnus. Ne seraient-ce pas.....

  ......des camarades hérissons de Créon? Bingo, dans le mille !!!   Voici Pierre et son fils Antoine qui avance tranquillement mais sûrement et avec le sourire s'il vous plait !!!

  Et voici encore un troisième Hérisson en la personne de Jean Pierre dans la difficile ascension à quelques centaines de mètres de l'arrivée tant attendue, il faut dire qu'il est déjà 13h14 !!!

 Antoine et Pierre deux minutes avant l'arrivée.

13h16 précisément, nous touchons au but.

Notre Antoine ("chatons" pour les intimes) n'en pas perd une miette ni une goutte !!! Allez, sangria et gâteau pour tous !!!

 Et double rations pour le photographe !!!

 Des plaques, des plaques, oui mais pas des Panzani !!!

 Il n'y a pas que les hérissons qui sont de sortie, il y a aussi les cagouilles de Baignes pour nous rappeler la........

 .......date incontournable de leur rendez-vous du mois de juillet à graver sur nos tablettes pour faire la fête à ces paisibles gastéropodes !!!

 Peut être une nouvelle recette à essayer: les cagouilles aux oranges mécaniques !!!

 13h27: tiens, voici ceux qui avait pris la route pour faire moins de kilomètre en un minimum de temps !

  Alors les copains, ce raccourci à rallonge, c'était comment ?!!!

  Tchin, tchin !!!

 Allez, relevez la tête les copains, c'est fini maintenant, haut les coeurs !!!

 Vivement lundi qu'on reprenne le travail, c'est plus reposant !!!

 Il est pour quiqui ce bon chichi ?!!! Il est pour quiqui ?!!! C'est pour papi Didier, notre président tout rikiki !!!

Mis à part le rab de kilomètre (+7), Superbe rando avec des singles d'enfer et ses fosses abyssales, ses paysages bucoliques et les rives de ses cours d'eau. Merci à tous les bénévoles et membres du club des Oranges Mécaniques pour leur accueil, leur dévouement et les chichis ! Rendez-vous au mois de juillet pour la Neuvicquoise et en août pour la Robinson des Sables.

Ce n'était pas encore carnaval, mais pour la LGV, j'avais prévu de sortir mon déguisement "pâtissier", celui du "mille-feuilles" pour résister au grand froid de ce 12 février. Il faisait moins neuf degrés à Castres et on dénombrait 179 courageux transis sur la ligne de départ des 5 circuits. Habituellement, la LGV rassemble jusqu'à 5 à 600 vttistes, donc beaucoup d'absents en ce dimanche matin glaciale qui ont préféré faire la LGV sous la couette !

 Franck et Olivier des Chevreuils étaient descendus de leur coteau de l'Entre deux Mers pour braver le froid et il y avait également un fort contingent "d'oranges mécaniques" des Charentes venu faire la promotion  de la Forestière de Pouillac du 26 de ce mois.

Encore plus nécessaire que d'habitude, la boisson du jour, le divin café bien chaud.

 Pas de bousculade dans la salle mais le chauffage poussé à fond réconforte nos organismes.

 A vos agendas pour noter tous ces futurs rendez-vous.

 Engoncés dans de nombreuses couches de vêtements protecteurs, les gestes des vttistes se font plus lents lors des préparatifs d'avant le départ.

 Léo, des hérissons de Créon le samedi , des sangliers de Sadirac le dimanche et du lundi au vendredi, il ne sait pas encore, Léo disai-je, toujours gai comme un pinson, est prêt à avaler les 50 km avec son tout beau tout neuf vtt carbone Mérida.

    Moins 9 neuf dans l'air mais chauds-bouillants les coeurs pour partir fouler de nos crampons le blanc manteau neigeux qui recouvre la campagne.

  Premiers tours de roue au milieu des vignes sur une neige en fait peu glissante qui offre à nos crampons une accroche assez rassurante pour la suite du périple.

    Suivant l'exposition au soleil, les sols sont plus ou moins recouverts de neige mais attention aux plaques de verglas sournoisement tapies dans les nids de poule au sortir des virages !

  La lumière rasante du soleil levant embellit ce paysage viticole déjà sublimé par la neige.

 Superbe contraste entre le manteau neigeux et la couleur du terrain dans les carrières.

 Après les grands espaces balayés par des courants froids, nous voici à l'abri des bois, où nos pneus à crampons font merveilles pour nous permettre, malgré la neige, de nous régaler sur des singles ludiques.

    Pour une fois, j'ai protégé mes jambes du froid avec un cuissard long acheté pour l'occasion, mais d'autres, il est vrai, plus jeunes, sont restés jambes nues comme ce jeune vttiste qui n'a pas froid aux yeux, ni aux gambettes d'ailleurs !!!

 Encore un "jambes nues", peut être le papa du précédent ?!!!

Sur les deux précédentes photos, on voyait mon ombre et ben voici ma tronche maintenant bien au chaud dans sa cagoule canadienne !

  Voici un lieu où habituellement nous passions dans un fossé rempli d'eau glaciale et bien cette voici nous sommes passés au sec et de plus, cerise sur le gâteau glacé, sans le bouchon traditionnel des autres éditions de la LGV.

Le numéro 613, Gaston*1 de son petit nom franchissant le talus de sortie de l'ancienne carrière.

* les numéros et les prénoms des participants ont été changés pour préserver leurs anonymats !!!

 Magnifique non ?!!!

 Le défi était de réussir la montée sans poser pied à terre. Pas évident mais parmi d'autres, votre serviteur y est parvenu.

 Narcisse*, un copain de Gaston, Au passage prés d'une borne en pierre qui autrefois devait délimiter les domaines seigneuriaux.

* Son prénom n'a pas été changé, seulement inventé car je ne connais pas le sien et ça préserve quand même son anonymat !!!

 Sur pied ou coupés, la présence des arbres adoucie agréablement la température.

 Gaston et Narcisse, si j'ai bien compris, seraient du club du Haillan. Ils étaient accompagnés par leur coach qui ici leur fait faire quelques étirements pour se réchauffer.

 Dévoué, Gaston repousse les arbres sur les côtés pour dégager le chemin de tout obstacles, merci Gaston !!!

A son exemple, le coach et Narcisse font de même !

 Belle cuvette enneigée.

 Un soleil hivernal sur le sol enneigé d'un sous-bois, un chemin qui serpente paresseusement entre les arbres, c'est tout simplement beau, merveilleux !

 Franchissement d'un fossé.

 Le Barboue, un ruisseau pris par les glaces.

 Les rives des petits cours d'eau offrent toujours des parcours ludiques qui épousent leur sinuosité.

 Passerelle en bois permettant de franchir l'accès des camions-bennes à une carrière.

 Comme un coureur averti en vaut deux, n'est-ce pas risqué de se présenter à cinq coureurs avertis pour franchir cette passerelle ?!!!

 Le numéro 69*, voulait descendre ces marches sur son vtt mais la tentative présentait quelques risques alors aprés quelques hésitations le n°315 (m----, je l'ai dit!!!) décida de descendre à pédibus.

*J'ai voulu changé son numéro pour préserver son anonymat et le préserver du ridicule mais boulette, ça m'a échappé !!!

 Profitons de ce court moment pour nous extasier sur la beauté de la nature enneigée.

     Nous profitons longtemps de ce moment pour recharger les batteries et surtout notre estomac autour de ce ravito bien sympa.

 La bonne idée du jour, un feu de bois pour réchauffer nos petits petons.

 Un grand merci aux nombreux signaleurs qui ont grelotté toute la matinée pour assurer notre sécurité.

 Friche forestière sous la neige.

 Bravo aux gars de Castres pour l'excellente signalisation des circuits.

 Dans la carrière nous sommes entrés, mais il faut en sortir en vtt ou à pied.

 Là, ça devient coton !!! Attention de ne pas redescendre tout schuss !!!

 Ca sent l'arrivée, sauf pour ceux qui sont sur les 50 km.

 Mon vtt n°666*à proximité de l'arrivée et toujours aussi propre qu'au départ.

* J'ai changé le numéro de ma plaque pour préserver mon anonymat !!!

 Léo (trop connu pour préserver son anonymat) et son camarade assiègeant le ravito de l'arrivée pour se goinfrer de saucisses, de merguez et de ventrèches bien chaudes.

Vous voyez le gars en rouge ? Eh bien il m'a ramener mon appareil photo que j'avais perdu à plusieurs kilomètres. Grand merci à toi car sans toi, pas de reportage sur cette sublime LGV!!!

Lors de cette grande virée, nous sommes passés sur le territoire des communes de Castres, Portets, Saint Michel de Rieufret et Virelade. Pour toutes ces communes , voici quelques photos pour mieux les connaitre à travers leur patrimoine et leurs paysages.

CASTRES

Le Gat Mort, affluent de la Garonne que remontaient autrefois les gabarres jusqu'au vieux port de Castres.

 Vieux puit de 1806, dans une ruelle de Castres.

 Ancienne pompe à eau adossée à un lavoir.

 Date de construction sur le linteau d'une porte d'une vielle maison en bordure de l'ancienne Nationale 113.

Pour Castres, voir aussi le reportage de l'édition 2011 de la LGV en page 12 de notre blog.

PORTETS

 Portets derrière son vignoble.

 Un carrelet au dessus de la Garonne.

 Le ponton de plaisance de Portets.

 La tour de Gascq (XVIIIème) sur l'ancien port aujourd'hui comblé. C'est à cette tour que les navires désirant entrer au port de verser un octroi.

 Mascaron de la tour de Gascq.

 Vue depuis le château de Portets sur l'ancien port.

 SAINT MICHEL DE RIEUFRET

 Le Rieufret, ruisseau qui traverse le village.

 Le coeur du bourg avec son église XVI/XVIIème (IMH) de style flamboyant et renaissance.

 L'intérieur de l'église et son beau mobilier XVIIème.

 La maison du coiffeur.

 Jolie maisonnette traditionnelle.

VIRELADE

 La mairie de Virelade.

 L'église Sainte Marie XIXème.

 Carrelet au dessus de la Garonne et face aux iles de Raymond et du Grand Berne dont la pointe aval porte ironiquement le nom de Cap Horn !!!

 Confluent du Barboue et de la Garonne.

 Le Barboue à marée basse avant de se jeter dans la Garonne.

 Dans les palus qui bordent la Garonne, vestiges de l'ancien château fort de Castelmoron, fin XIVème.

Superbe Grande Virée sublimée par un bel enneigement qui nous en a mis plein les mirettes. Côté température, si nous avons eu un peu froid au départ, cette sensation a vite disparu au bout de quelques tours de roue. Merci à tous les bénévoles du club de Castres pour avoir résisté au grand froid, pour leur accueil, pour le feu de bois au ravito et pour la parfaite organisation de cette rando.

*1 Gaston s'appelle en réalité Alex et nous le remercions pour avoir écarté les arbres qui obstruaient notre passage !!!