Ce n'était pas encore carnaval, mais pour la LGV, j'avais prévu de sortir mon déguisement "pâtissier", celui du "mille-feuilles" pour résister au grand froid de ce 12 février. Il faisait moins neuf degrés à Castres et on dénombrait 179 courageux transis sur la ligne de départ des 5 circuits. Habituellement, la LGV rassemble jusqu'à 5 à 600 vttistes, donc beaucoup d'absents en ce dimanche matin glaciale qui ont préféré faire la LGV sous la couette !
Franck et Olivier des Chevreuils étaient descendus de leur coteau de l'Entre deux Mers pour braver le froid et il y avait également un fort contingent "d'oranges mécaniques" des Charentes venu faire la promotion de la Forestière de Pouillac du 26 de ce mois.
Encore plus nécessaire que d'habitude, la boisson du jour, le divin café bien chaud.
Pas de bousculade dans la salle mais le chauffage poussé à fond réconforte nos organismes.
A vos agendas pour noter tous ces futurs rendez-vous.
Engoncés dans de nombreuses couches de vêtements protecteurs, les gestes des vttistes se font plus lents lors des préparatifs d'avant le départ.
Léo, des hérissons de Créon le samedi , des sangliers de Sadirac le dimanche et du lundi au vendredi, il ne sait pas encore, Léo disai-je, toujours gai comme un pinson, est prêt à avaler les 50 km avec son tout beau tout neuf vtt carbone Mérida.
Moins 9 neuf dans l'air mais chauds-bouillants les coeurs pour partir fouler de nos crampons le blanc manteau neigeux qui recouvre la campagne.
Premiers tours de roue au milieu des vignes sur une neige en fait peu glissante qui offre à nos crampons une accroche assez rassurante pour la suite du périple.
Suivant l'exposition au soleil, les sols sont plus ou moins recouverts de neige mais attention aux plaques de verglas sournoisement tapies dans les nids de poule au sortir des virages !
La lumière rasante du soleil levant embellit ce paysage viticole déjà sublimé par la neige.
Superbe contraste entre le manteau neigeux et la couleur du terrain dans les carrières.
Après les grands espaces balayés par des courants froids, nous voici à l'abri des bois, où nos pneus à crampons font merveilles pour nous permettre, malgré la neige, de nous régaler sur des singles ludiques.
Pour une fois, j'ai protégé mes jambes du froid avec un cuissard long acheté pour l'occasion, mais d'autres, il est vrai, plus jeunes, sont restés jambes nues comme ce jeune vttiste qui n'a pas froid aux yeux, ni aux gambettes d'ailleurs !!!
Encore un "jambes nues", peut être le papa du précédent ?!!!
Sur les deux précédentes photos, on voyait mon ombre et ben voici ma tronche maintenant bien au chaud dans sa cagoule canadienne !
Voici un lieu où habituellement nous passions dans un fossé rempli d'eau glaciale et bien cette voici nous sommes passés au sec et de plus, cerise sur le gâteau glacé, sans le bouchon traditionnel des autres éditions de la LGV.
Le numéro 613, Gaston*1 de son petit nom franchissant le talus de sortie de l'ancienne carrière.
* les numéros et les prénoms des participants ont été changés pour préserver leurs anonymats !!!
Magnifique non ?!!!
Le défi était de réussir la montée sans poser pied à terre. Pas évident mais parmi d'autres, votre serviteur y est parvenu.
Narcisse*, un copain de Gaston, Au passage prés d'une borne en pierre qui autrefois devait délimiter les domaines seigneuriaux.
* Son prénom n'a pas été changé, seulement inventé car je ne connais pas le sien et ça préserve quand même son anonymat !!!
Sur pied ou coupés, la présence des arbres adoucie agréablement la température.
Gaston et Narcisse, si j'ai bien compris, seraient du club du Haillan. Ils étaient accompagnés par leur coach qui ici leur fait faire quelques étirements pour se réchauffer.
Dévoué, Gaston repousse les arbres sur les côtés pour dégager le chemin de tout obstacles, merci Gaston !!!
A son exemple, le coach et Narcisse font de même !
Belle cuvette enneigée.
Un soleil hivernal sur le sol enneigé d'un sous-bois, un chemin qui serpente paresseusement entre les arbres, c'est tout simplement beau, merveilleux !
Franchissement d'un fossé.
Le Barboue, un ruisseau pris par les glaces.
Les rives des petits cours d'eau offrent toujours des parcours ludiques qui épousent leur sinuosité.
Passerelle en bois permettant de franchir l'accès des camions-bennes à une carrière.
Comme un coureur averti en vaut deux, n'est-ce pas risqué de se présenter à cinq coureurs avertis pour franchir cette passerelle ?!!!
Le numéro 69*, voulait descendre ces marches sur son vtt mais la tentative présentait quelques risques alors aprés quelques hésitations le n°315 (m----, je l'ai dit!!!) décida de descendre à pédibus.
*J'ai voulu changé son numéro pour préserver son anonymat et le préserver du ridicule mais boulette, ça m'a échappé !!!
Profitons de ce court moment pour nous extasier sur la beauté de la nature enneigée.
Nous profitons longtemps de ce moment pour recharger les batteries et surtout notre estomac autour de ce ravito bien sympa.
La bonne idée du jour, un feu de bois pour réchauffer nos petits petons.
Un grand merci aux nombreux signaleurs qui ont grelotté toute la matinée pour assurer notre sécurité.
Friche forestière sous la neige.
Bravo aux gars de Castres pour l'excellente signalisation des circuits.
Dans la carrière nous sommes entrés, mais il faut en sortir en vtt ou à pied.
Là, ça devient coton !!! Attention de ne pas redescendre tout schuss !!!
Ca sent l'arrivée, sauf pour ceux qui sont sur les 50 km.
Mon vtt n°666*à proximité de l'arrivée et toujours aussi propre qu'au départ.
* J'ai changé le numéro de ma plaque pour préserver mon anonymat !!!
Léo (trop connu pour préserver son anonymat) et son camarade assiègeant le ravito de l'arrivée pour se goinfrer de saucisses, de merguez et de ventrèches bien chaudes.
Vous voyez le gars en rouge ? Eh bien il m'a ramener mon appareil photo que j'avais perdu à plusieurs kilomètres. Grand merci à toi car sans toi, pas de reportage sur cette sublime LGV!!!
Lors de cette grande virée, nous sommes passés sur le territoire des communes de Castres, Portets, Saint Michel de Rieufret et Virelade. Pour toutes ces communes , voici quelques photos pour mieux les connaitre à travers leur patrimoine et leurs paysages.
CASTRES
Le Gat Mort, affluent de la Garonne que remontaient autrefois les gabarres jusqu'au vieux port de Castres.
Vieux puit de 1806, dans une ruelle de Castres.
Ancienne pompe à eau adossée à un lavoir.
Date de construction sur le linteau d'une porte d'une vielle maison en bordure de l'ancienne Nationale 113.
Pour Castres, voir aussi le reportage de l'édition 2011 de la LGV en page 12 de notre blog.
PORTETS
Portets derrière son vignoble.
Un carrelet au dessus de la Garonne.
Le ponton de plaisance de Portets.
La tour de Gascq (XVIIIème) sur l'ancien port aujourd'hui comblé. C'est à cette tour que les navires désirant entrer au port de verser un octroi.
Mascaron de la tour de Gascq.
Vue depuis le château de Portets sur l'ancien port.
SAINT MICHEL DE RIEUFRET
Le Rieufret, ruisseau qui traverse le village.
Le coeur du bourg avec son église XVI/XVIIème (IMH) de style flamboyant et renaissance.
L'intérieur de l'église et son beau mobilier XVIIème.
La maison du coiffeur.
Jolie maisonnette traditionnelle.
VIRELADE
La mairie de Virelade.
L'église Sainte Marie XIXème.
Carrelet au dessus de la Garonne et face aux iles de Raymond et du Grand Berne dont la pointe aval porte ironiquement le nom de Cap Horn !!!
Confluent du Barboue et de la Garonne.
Le Barboue à marée basse avant de se jeter dans la Garonne.
Dans les palus qui bordent la Garonne, vestiges de l'ancien château fort de Castelmoron, fin XIVème.
Superbe Grande Virée sublimée par un bel enneigement qui nous en a mis plein les mirettes. Côté température, si nous avons eu un peu froid au départ, cette sensation a vite disparu au bout de quelques tours de roue. Merci à tous les bénévoles du club de Castres pour avoir résisté au grand froid, pour leur accueil, pour le feu de bois au ravito et pour la parfaite organisation de cette rando.
*1 Gaston s'appelle en réalité Alex et nous le remercions pour avoir écarté les arbres qui obstruaient notre passage !!!