Une fois n'est pas coutume mais le vagabond d'la ville, en ce dimanche 10 avril, accueillait sur ses terres, ses camarades d'infortune, les vagabonds des champs. C'est dans la joie et la bonne humeur que nous avons couru les bois et les chemins de Saint Médard en Jalles, Martignas sur Jalle et Saint Jean d'Illac en rencontrant de nombreux vttistes issus de la Cub toute proche.
Le V de vagabond autour du p'tit déj.
Virer, se baisser, pédaler, observer, humer, écouter, tous les sens ou presque sont en éveil sur un vtt.
En surplomb de la Jalle, pause réglage de dérailleur pour Antoine suite à un choc sur celui-ci, sur le dérailleur pas sur Antoine !!!
Gros plan sur l'avarie.
Fleurs des lieux humides sur les rives de la jalle.
Idem.
Passage à proximité d'un north shore (orthographe non garanti). Aucun d'entre-nous ne s'est essayé à rouler sur ces structures en bois d'apparence assez fragile.
Joli single zigzagant entre les arbres sur la crête d'une dune.
Malgré le peu de dénivelé, il y avait malgré tout, de temps en temps, besoin de mettre un bon coup de pédale pour franchir une pente non seulement raide et sableuse, mais aussi assez piégeuse par la présence de racines proéminentes.
Ah ben voilà ! J'ai beau avoir averti dans la précédente photo mais 007 ne m'a pas écouté et il a dû déraper sur une racine ou planter sa roue dans le sable.
Passerelle frontalière entre Martignas sur Jalle et Saint Jean d'Illac.
Les bourgeons éclosent, les vagabonds pédalent sur le single qui se déroule devant eux et Didier est là, en équilibre instable, pour saisir cette scène tout en roulant.
Déjà 12 kms de single mais on ne s'en lasse toujours pas.
Ancienne sablière qui deviendra sûrement un lieu de loisir.
Dans ce secteur, les petits cours d'eau sont appelés "crastes" et ils sont nombreux à venir grossir les jalles.
Vertigineux ! Rendez-vous compte, nous sommes au sommet du point culminant de cette rando, cinquante et un mètres d'altitude, c'est fou !!!
Pourtant ils sont fameux ces morceaux d'ananas séchés. Alors pourquoi fais-je cette grimace?!!!
Ananas séchés ! Ananas séchés ! Qui veut de l'ananas séchés !!!
On range l'ananas et on repart !
Ah non, désolé, il faut attendre que Didier ait changé l'eau du canari (expression populaire espagnol).
Du single, toujours du single !
Profitez bien de cette image, elle est silencieuse, parce que dans la réalité, dans les bois avec l'énergumène représenté sur cette photo, le calme reposant de la nature, faut oublier !!!
TA GUEULE ANTOINE !!!
Jany plein cadre, encore auréolé de sa première place en féminine à la Randosilex !!!
La jalle de Martignas serpente paisiblement dans la forêt (photo prise la veille, lors de la reconnaissance du circuit, sous le soleil et par une température de 29°5.).
Anthos s'apprête à franchir la dépression d'un ruisselet.
Descendre dans la fosse et traverser le mini gué, c'est de la gnognotte ! Le plus difficile c'est la remontée sur du sable mou.
Ah ce sable, ça te casse les pattes comme qui rigole !!!
Ah ce sable, ça terrasse même les grandes gueules !!!
Et Didier offre ce massif de fleurs (devant l'église de Martignas) à Marie Ange, aux vagabondes et à toutes les dames des vagabonds.
Salut Cyril !
Un convoi d'anges heureux file à un train d'enfer.
A travers une parcelle déboisée.
Si les fou-gères, les vagabonds dos.
Jolies fleurs des terres landaises.
V comme vagabond !
A mon commandement, en colonne par un, en avant, marche, un, deux, un, deux....!!!
A gauche, gauche!!!
Allez Jany, en cadence, un ,deux , un, deux.....
A quelques encablures de l'arrivée, le rythme s'accélère mais d'autres difficultés nous attendent.
Le convoi en ordre serré va se jeter à corps perdu dans un vaste banc de sable.
Et là, tout bascule, les glorieux vttistes deviennent de vulgaires piétons.
Courage les gars, c'est bientôt le bout du tunnel.
Anthos, terrassé par une douloureuse crampe se traîne péniblement en dehors du sable alors que Jéjé pousse les deux vtts.
Maintenant, le plus dur reste à faire, lever le coude et avaler de grosses tartines de pâté et de gratton bordelais.
Avec un courage admirable, les vagabonds parviennent à consommer toutes les victuailles.
Voilà, la fable est terminée. le vagabond d'la ville et les vagabonds des champs vont se séparer. Le citadin rejoint sa banlieue et les rustiques, leur campagne mais on se retrouvera tous, le week-end prochain dans le Cantal en espérant que Nelly, justement, ne l'oubliera pas ce Cantal, sinon ?!!!