Deux-cent-cinquante-sept Déjantés d'un jour, ont poussé fort sur les pédales pour boucler les 17 et 40 km des circuits proposés par nos amis les complètement déjantés du coteau de Castillon la Bataille.
C'est gonflés à bloc ou presque, que deux vagabonds(Bruno et Eric) et deux amis des vagabonds (Hervé et Olivier) ont essayé de boucler la boucle et ça n'a pas été de la tarte !!!
La brume s'était invitée de bon matin pour nous rappeler que si nous étions encore en été, l'automne n'allait pas tarder à pointer le bout de son nez.
Derrière la vitre, Pascal en pleine forme et Christophe des Déchaînés s'engagent à la boucler haut et fort !
Pendant que les uns griffonnent leur état civil sur le papier, Alain des Jalles Vertes, Jojo qu'on ne présente plus et Raymond de Créon baratinent joyeusement.
Cette fois-ci, ce n'est pas la brume qui envahi le site de départ mais l'épaisse fumée du barbecue qui avec l'aide du soleil levant dessine des ombres chinoises.
Et voici notre ami Seb à gauche, fidèle visiteur de notre blog et son camarade Matthieu, le champion de vtt (le blond) qui se retrouvent alors qu'ils ont usé leur fond de cuissard ensemble depuis pas mal d'année en vtt, cyclo-cross et vélo de route.
Et voici encore, Vincent la malice frère de Matthieu et Max le blagueur, les deux complices pour le meilleur et pour le rire !!!
Jojo et ses camarades pris sur le fait lors d'un moment sacré, la pause café d'avant le départ.
Dès le départ, le patrimoine historique s'impose à nos regard. Ici, les ruines restaurées de la chapelle hospitalière de Villemartin, contruite au XIIIème siècle et classée monument historique.
Sur le coteau et dans la brume, l'église romane de Mouliets entourée de son cimetière.
Toujours dans la brume au sortir du village de Mouliets.
D'année en année, la sortie du ravin du Sèt reste fastidieuse et extrèmement glissante. Si pour Bruno et Hervé, il est difficile de grimper, il est encore plus dur de ne pas redescendre !!!
C'est à partir de là que les difficultés commencent.
Vue magnifique depuis les hauteurs de Peyrouton sur le pittoresque village de Pujols.
Deux monuments historiques à la fois, la belle église romane de Pujols fin XIIème et Bruno de Cressonnet deuxième moitié du XXème siècle.
Entre l'église et le château fort, les vttistes traversent l'histoire émerveillés.
Le château fort de Pujols XVème (IMH) et ses récentes sculptures contemporaines.
9h25, nous voici dans le trés fameux "Paradise" au lieu dit Carcaillet.
Le"monument historique"descend sans histoire une marche abrupte.
Sans coup férir, Olivier y parvient aussi comme qui rigole !!!
Roue aprés roue, Hervé fait passer tout son vtt avec succès. Au passage, nous saluons Maxime le fiston d'Hervé et nous lui demandons de remarquer que son papa franchit beaucoup d'obstacles sans descendre de son vélo.
Qu'est ce qu'on pousse et qu'est ce qu'on tire ?!!!
Eh bien on pousse son vtt en tirant la langue !
A flanc de coteau, au dessus du ravin en longeant la paroi rocheuse.
Houla !!! Que c'est haut !!!
Banzaï mais à pied !!!
Bruno dans la jungle paradisiaque.
Hervé sous la futaie enchanteresse.
Tous les vttistes avertis (qui en valent donc le double!) savent qu'en traversant le paradise ils encourent des risques bien signalés par des panneaux "danger"placés justement où il y en a, de quoi ? Eh bien du danger bien sûr !!!
Rapide comme l'éclair (au chocolat mmmmmm!) un jeune du Vtt Estuaire Club dégringole sans faillir la pente caillouteuse.
A flanc de paroi.
Pause en plein coeur du paradise.
Toujours et encore dans la jungle paradisiaque.
Pour ne pas tirer la langue dans les montées, Bruno serre les dents !!!
Pas de tirage de langue ni de serrage de dents pour Olivier, il baisse seulement la tête pour avoir l'air d'un grimpeur !!!
Bon oui c'est vrai Maxime, ton papa n'a pas tout fait en pédalant mais il faut considérer tout de même qu'il y a des cas de force majeur, le panneau en atteste !
Même à pied, la tâche est ardue !
Et c'est pas Olivier qui va le démentir.
Pour certain, danger ou pas, c'est de la gnognotte !
Je fais parfois le malin derrière mon objectif mais je le fais moins dans certain cas une fois devant !
Pois de senteur et rosée du matin.
Prunelle, fruit du prunellier (prunier sauvage qui pousse dans les haies). La prunelle rentre dans le fabrication d'une liqueur du même nom.
Scabieuse succise.
Traversée d'une prairie sèche toujours dans le paradise.
Et voilà, c'est la cata, les déboires commencent pour Hervé, sa pédale et sa manivelle se sépare après une longue vie commune !!!
Nous tentons de les réconcilier pour les réunir, mais nos outils sont inadaptés.
11h00 nous sortons à peine du paradise, nous y étions entrés à 9h25 !!! Heureusement ce ravito sonne la fin du parcours le plus difficile de la rando.
De plus, Super Loulou est là avec sa pince multi-prises magique pour resserrer la pédale rebelle d'Hervé. Merci Super Loulou qui, cerise sur le vélo, prêtera son outil magique à Hervé jusqu'à l'arrivée.
Passerelle instable au dessus d'un marigot.
Traversée d'une zone de terriers de blaireaux. Je signale, à tout hasard, au mauvais esprits que les blaireaux ne sont pas visibles sur la photo !!!
Adiou les papys de Doulezon !!!
L'église romane de Doulezon (IMH).
Ancien panneau indicateur.
Sa pédale est en train de défaillir, alors Hervé tente le vtt-stop pour rejoindre l'arrivée !
Traversée par Bruno du ruisseau de Pédayne.
Idem par Hervé.
Et Olivier itou.
Descente sur les flancs de la profonde vallée du Romédol .
Avant ce 2ème ravito Hervé et Olivier sont rentrés directement pour cause de pédale défaillante. Avec une certaine méchanceté, on pourrait dire: tant mieux, comme ça il y en a eu plus pour les autres !!!
La photo ne rend pas bien la profondeur et la raideur des parois assez impressionnantes du ravin du Romédol.
Les Déjantés nous ont trés fortement recommandés de choisir la descente facile, l'autre ayant été rendue dangereuse par les pluies récentes. Nous avons obtempéré.
Dernier passage délicat avant la grande descente vers l'étang de la Cadie et le retour au point de départ.
Une bête à laine à la braise. Même sans sa moumoute elle n'a pas froid ce jour là !!!
Pendant ce temps, Corentin dit coco exécute des sauts à tire larigot.
La charcutaille avance à grands plats !!!
Les goinfres arrivent à grands pas !!!
Pendant que le broutard est opéré dans le service des grands brulés !!!
Amis déjantés, petits et grands , soyez remerciés pour le bonheur que vous nous avez donnés à pied, à vélo mais aussi avec les pieds sous la table. Vive les Déjantés et que la boucle se reboucle d'année en année pour l'éternité !!!